Ailleurs, c’est aussi la Terre

Ils sont ailleurs, mais ils appartiennent à la Terre que nous peuplons avec eux. Ils n’ont pas disparu comme les animaux préhistoriques, que nous pouvons voir au Musée de l’Homme, créatures gigantesques aux noms  qui fascinent . Les animaux d’ailleurs, ce sont les loups des Alpes, les baleines en Méditerranée, les ours des Pyrénées, les lynx du Jura, les phoques de la baie de Somme, les bouquetins, les marmottes, les chamois, ce sont aussi les animaux d’Afrique , d’Asie ou des îles, aussi inconnus que pittoresques pour l’immense majorité des humains. Ces animaux-là , c’est la faune de la Terre, indispensable à l’écosystème  et à la survie des hommes. Ainsi, quand les esquimaux rougissent la banquise du sang des bébés phoques, quand les japonais mutilent les requins et les rejettent à la mer sans leurs ailerons, quand les danois font un massacre des dauphins, quand des blondes botoxées s’assoient sur les cadavres des lionnes ou des girafes, quand les kenyans ou les chinois mutilent les éléphants pour trafiquer l’ivoire de leurs défenses, on vit dans un monde qui marche sur la tête. 

C’est aussi en leur nom qu’existe ce site, car pour être lointains, ils n’en subissent pas moins la barbarie des hommes. Plus nous serons nombreux à les défendre, plus nous défendrons notre propre survie.