Humanité Barbare

On a trop tendance à catégorier les animaux. D’un côté il y aurait nos animaux de compagnie, généralement protégés, aimés, voire choyés, êtres hybrides pour lesquels l »anthropomorphisme est de mise, et dont on rogne peu à peu l’appartenance au monde animal, attitude dénaturante entre toutes, de l’autre il y aurait les animaux sauvages, loin de nous, et qui ne semblent guère nous concerner, nous, les humains ordinaires, sauf peut-être les trafiquants qui volent l’ivoire des éléphants, ou les amateurs de safaris qui se font photographier sur le cadavre d’une girafe ou d’une lionne… Entre les deux, il y a la classe torturée, les animaux d’élevage, qui justifieraient toutes les exactions, tous les sévices, toutes les tortures, qu’ils soient assassinés dans des abattoirs, gavés et électrocutés pour nos fêtes de Noël, cloîtrés dans des élevages indignes, vautrés dans leur fiente sans jamais voir la lumière du jour, transportés en Europe de l’est ou par-delà les mers pour y être abattus sans aucune norme, et nous revenir dépecés avant de finir dans nos assiettes. Pour varier les plaisirs, ils peuvent aussi peupler nos laboratoires, élevés pour créer nos cosmétiques beaucoup plus que pour faire avancer la science, comme disent les savants fous. Il y en a eu, de ces savants fous qui faisaient progresser la science par la torture et l’ignominie. l’un d’entre eux s’appelait Josef Mengele… C’est au nom de ces animaux-là, qui n’ont d’autre parole que la nôtre, qu’existe ce site, au nom de ces animaux dont le silence et la douleur condamnent leurs tortionnaires. C’est en leur nom que nous élevons la voix, en espérant que vous rejoindrez le choeur de ceux qui ne se résolvent pas à la barbarie, choisissant l’humanité pour toujours.